Les capsules présentées dans le menu orange ci-contre ont été publiées dans le journal Le Radar au cours des dernières années. Elles présentent des trucs tout simples pour mieux consommer, en préservant l'environnement et très souvent, en sauvant du même coup de précieux sous!
La consommation responsable tient compte du sort des communautés locales et de la qualité de l'environnement. Pour y arriver, il suffit de se poser quelques bonnes questions avant d'acheter.
Ci-dessous, quelques pistes de réflexion...
Une fois devant la tablette, demandez-vous :
Consommer localement, c'est encourager les producteurs d'ici et l'économie locale en limitant l'achat de produits qui viennent de loin. On diminue ainsi la quantité d'énergie utilisée et de gaz à effet de serre émis pendant le transport des produits, et on évite souvent des étapes de transformation et d'emballage liées à l'exportation. Ainsi, acheter local, c'est aussi contrer le changement climatique.
Les emballages de plastique et de styromousse posent problème lorsque vient le temps de s'en débarrasser. Leur incinération peut générer des fumées toxiques, ils ne sont pas biodégradables et leur recyclage, lorsque possible, engendre un coût de traitement élevé. Devant un produit très emballé, demandez-vous à quoi l'emballage en surplus pourra être utile et de quoi il est fait. Choisissez les produits les moins emballés possible, en vrac, ou encore les produits dont les contenants, sacs et emballages sont réutilisables ou compostables.
Privilégier la qualité. Plus longtemps nos produits dureront, moins souvent nous devrons les remplacer, et moins souvent nous devrons vider nos poubelles et... notre portefeuille!
Quand ces informations sont disponibles, elles permettent de vérifier si l'on a porté attention au sort des communautés locales et de leur environnement. Les employés sont-ils rémunérés justement? Sont-ils majeurs? Les profits retournent-ils dans la région de production?
Simplement, c'est assumer qu'en achetant, on supporte, souvent malgré nous, les entreprises impliquées dans le processus de production. D'où l'expression « acheter, c'est voter » et l'importance d'acheter « local ».
Selon le type de produit et les caractéristiques recherchées, il existe plusieurs sceaux de certification. Biologique? Énergétiquement efficace? Équitable? Avec le sceau que porte – ou ne porte pas – le produit, on pourra vérifier les affirmations du fabriquant.
À vous de jouer!
On a souvent tendance à comparer sa pelouse à un vert de golf. Et si on changeait de référence?
Pourquoi pas une belle pelouse fleurie et colorée qui embaume les alentours et qui attire une foule d'organismes utiles pour contrôler les infestations. Une pelouse où vos enfants pourront se rouler sans danger et que votre chat pourra mâcher sans tomber malade.
Les engrais naturels peuvent être d'origine organique (résidus de végétaux ou d'animaux) ou minérale (roches broyées). Ces engrais n'ont subi aucune transformation chimique. Pour libérer leurs éléments nutritifs, la plupart des engrais naturels doivent être dégradés par les organismes vivants du sol. Ainsi, en plus de nourrir les plantes, ils stimulent la vie biologique du sol. Un autre avantage de ce mode de dégradation des engrais est de limiter les risques de lessivage et de brûlure des racines. Leur action est lente mais prolongée dans le sol.
Les engrais chimiques acidifient le sol, rendant ainsi la décomposition des matières organiques plus difficile. L’excès d’azote soluble accélère la croissance plus vite que les organismes décomposeurs ne peuvent travailler.
Quant au ramassage systématique du gazon coupé, il enlève de la nourriture aux décomposeurs qui alors disparaissent.
Pour une pelouse ou un jardin bien aménagé, les pesticides sont rarement essentiels. En effet, seulement 0.1% des insectes sont nuisibles, 99.9% étant bénéfiques ou n'ayant aucun impact sur l'homme. Les pesticides peuvent tuer autant les organismes utiles que nuisibles. Malheureusement, lorsque l'on supprime une espèce, nous héritons de sa tâche. Les produits anti-parasitaires chimiques ne devraient donc jamais être utilisés et les biologiques ne devraient être utilisés qu'en dernier recours.
Acheter local est probablement la plus responsable des attitudes à adopter. Ce faisant, on laisse sur les tablettes plusieurs produits «étranges» venant de trop loin. On diminue la quantité d'énergie utilisée et de gaz à effet de serre émis lors du transport, tout en encourageant l'économie locale. Dans le cas des fruits et légumes, on bénéficie en plus de la fraîcheur des produits. Dans le doute entre deux produits similaires, le meilleur choix est celui produit localement.
Le deuxième critère vise le fabriquant du produit, à savoir si ce dernier a porté attention au sort des communautés et de l'environnement locaux. Les employés sont-ils rémunérés justement? Sont-ils majeurs? Les profits retournent-ils dans la région de production? Simplement, c'est assumer qu'en achetant, on supporte, souvent malgré nous, les entreprises impliquées dans le processus de production. Pour le vérifier, nos meilleurs outils sont les sceaux et les certifications.
Les produits équitables
En achetant du café, du thé, du sucre, du chocolat, du cacao, du riz, des bananes ou même des ballons de soccer équitables, on achète de fournisseurs ayant payé un juste prix à leurs producteurs, et dont les transactions ont été équitablement profitables pour ces derniers et leur communauté. Acheter équitable, c'est refuser l'exploitation des petits producteurs et reconnaître l'importance de l'économie locale... et ce, sans se ruiner. Par exemple, le café équitable coûte en moyenne 4 sous de plus par tasse que le café régulier, à qualité égale. Pourquoi se priver?
Au Canada, un produit est équitable s'il est certifié par TransFair (logo ci-contre).
Les produits biologiques
Le bio exclut l'utilisation d'engrais et de pesticides non naturels et d'organismes génétiquement modifiés (OGM), et n'encourage pas l'exploitation abusive des animaux. Un souci est également porté à la réduction au maximum de la pollution de l'air, du sol et de l'eau. Consommer bio permet donc de ne pas nourrir sa famille de pesticides, spécialement nuisibles pour la santé des enfants, et de réduire la pollution engendrée par la production de nos aliments.
Pour certifier qu'un produit est bio, plusieurs différents sceaux existent. Pour les produits fabriqués au Québec, ils doivent se conformer aux normes du Conseil des appellations agroalimentaires du Québec (CAAQ), et pour les produits du Canada, à celles de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) via la norme biologique Canada, en vigueur d'ici à décembre 2008.
Il est fréquent qu'on trouve des produits trop emballés, dont l'emballage en surplus ne sert qu'à leur mise en marché. De plus, pour les emballages et les contenants jetables, on utilise habituellement des plastiques et du styromousse, qui peuvent poser problème quand vient le moment de s'en débarasser. Leur incinération peut générer des fumées toxiques, ils ne sont pas biodégradables et leur recyclage, lorsque possible, engendre un coût de traitement élevé.
Choisissez les produits les moins emballés, voire pas du tout – pensons au vrac – ou encore les produits dont les contenants, sacs et emballages sont réutilisables ou compostables. Plus il y a de sachets, de contenants, de pellicules et de sacs, moins on en a pour son argent. Par exemple, pourquoi ne pas se trouver une gourde plutôt qu'une caisse de bouteilles d'eau?
Si un produit est suremballé, évitez de l'acheter et si cela est possible, signalez-le à votre marchand, il changera peut-être ses vieilles habitudes. Voici quelques trucs simples, qui permettent d'éviter l'utilisation d'emballages. L'incinération des emballages de plastique et de stryomousse peut générer des fumées toxiques, ils ne sont pas biodégradables et leur recyclage, lorsque possible, engendre un coût de traitement élevé.
> Privilégiez le vrac ou choisissez un format familial.
> Au moment de préparer les boîtes à lunch, utilisez des contenants réutilisables.
> Procurez-vous des sacs d’épicerie résistants et réutilisables.
> Les fruits et légumes en vrac n'ont pas besoin d'être mis dans des sacs de plastique, mettez-les dans vos sacs réutilisables jusqu'à la caisse.
> Utilisez l'éponge et le torchon qui peuvent être utilisés plusieurs fois, au lieu du papier essuie-tout et des lingettes à usage unique.
Frottez avec du savon biodégradable, du bicarbonate de soude, du vinaigre ou du sel fin à l'aide d'une éponge ou d'une brosse à poils fermes.
Saupoudrer de bicarbonate de soude puis passez l’aspirateur ou utilisez de l’eau gazéifiée sur les taches
Utilisez ¼ de tasse de bicarbonate de soude et 2 oz de vinaigre dilués dans l’eau chaude avec un débouchoir à ventouse.
Vin : saupoudrez les taches de sel de table, rincez à l’eau froide, puis utilisez du jus de citron et du savon. Transpiration ou odeurs rebelles : lavez les tissus non laineux avec du bicarbonate de soude et de l’eau. Chocolat : utilisez du savon à la glycérine et de l’eau.
Verser 60 ml de bicarbonate de soude (petite vache) dans le renvoi d'eau, suivi de 60 ml de vinaigre. Laisser reposer 15 minutes. Verser ensuite une pleine bouilloire d'eau bouillante. Essayez-le! Ça ne coûte pas cher…
On trouve du bicarbonate de soude et du savon biodégradable: dans les pharmacies et les épiceries et des cristaux de soude (ou cristaux à lessive) au rayon lessive ou produits d’entretien.
attentionfragiles.org, home of Attention FragÎles, mouvement pour la valorisation du patrimoine naturel madelinot.
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